Tu te demandais, quelle sorte de créature ce froid annonçait.
Tu n’aimes pas ce manteau blanc de janvier
Mais tu offres ton visage au froid mordant du vent.
Tu penses à cette créature, cet être, peut-être pas vraiment humain.
Tu te demandais, quelle sorte de créature ce froid annonçait.
Dans le blanc et le gris tu laisses ton esprit s’évader.
Cet hiver est comme ta vie, immense, froid et infini
Mais tu lui offre ton corps, pour tout effacer, tout oublier.
Tu t’imaginais, quelle sorte de créature ce froid annonçait
Et tu t’imaginais, ce que le froid allait apporter.
Et puis, un mardi, en hiver, dans ce même froid, tu le croiseras.
Ce sera un étranger, mais pas comme tous ces étrangers.
Ce sera un étranger, un exilé de sa terre, un oublié de la vie
Et tu le croiseras, et tu sauras le nom de l’étranger de l’hiver.
Tu sauras sa vie et sa douleur
Il saura tes peines et tes regrets
Et il saura ton désert et ta vie.
Et toi, la fille de l’automne
Sœur du vent et de la pluie
Toi, tu aimeras cet étranger de l’hiver
Maître de la nuit, fils du froid
Et lui, l’étranger de l’hiver
Dont le destin est lié aux étoiles
Lui, il t’aimera.
Alors l’étranger de l’hiver
T’enveloppera, étrangère du jour
Et dans ses habits noirs
Laissera vous engloutir le froid.
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