vendredi 31 décembre 2010

samedi 18 décembre 2010

Les Magiciens

Les Magiciens de Lev Grossman aux éditions L'Atalante.

Il y a peu de temps, j'ai participé à une formation sur la littérature de Fantasy. Bien que je n'ai pas eu le temps de lire toute la liste proposée pour cette formation (inscrite tardivement, j'ai eu la liste tardivement), je me suis efforcée de piocher dedans.
Côté jeunesse j'ai donc lu La Quête d'Ewilan : D'un monde à l'autre, premier tome d'une longue série de Pierre Bottero. Je n'ai pas aimé; peut-être trop jeune pour moi... vite lu mais pas accroché. Par contre la liste adulte m'a paru plus alléchante. 

Je me suis donc plongée dans l'ouvrage de Lev Grossman, Les Magiciens. C'est un livre que j'avais déjà repéré en librairie à sa sortie. Parce que les couvertures de l'Atalante sont belles et m'attirent; ici, un groupe de beaux adolescents, l'air "cool", en chemise-jean et sac au dos, des sorts magiques au bout des doigts. Le décor qui les englobe est le cadran d'une grosse horloge un peu particulière, aux multiples aiguilles.

Certaines des collègues présentes à la formation n'ont pas aimé ce livre, expliquant qu'il ne s'y passe rien, que les protagonistes ne font que boire et faire l'amour. Je ne dirais pas ça.
L'histoire?

Quentin, Q, un adolescent à l'intelligence au-dessus de la moyenne, mais quelque peu solitaire et asocial, se défini lui-même comme un nerd. Il vient d'une famille modeste et banale, vivant à Brooklyn et fréquente les autres "grosses têtes" de son école. Mais Quentin rêve d'ailleurs et de magie. La magie, il en fait un peu : quelques tours de passe passe et de cartes; il est même très habile pour ce genre d'exercice. L'ailleurs il le trouve dans une série de romans qu'il lit depuis tout petit et qu'il connaît par cœur : Les Chroniques de Fillory.
Quentin s'apprête à passer un entretien pour une prestigieuse école mais lorsqu'il arrive chez le vieux recruteur, celui-ci est mort. Une drôle d'infirmière lui donne une enveloppe. Lorsque dehors il l'ouvre, il découvre un dernier volume des Chroniques de Fillory, une suite non parue. Mais il y trouve aussi un papier qui s'envole avant d'avoir pu le lire. Quentin lui court après et tel Lucie Pevensie qui passe dans l'Armoire et se retrouve à Narnia, Quentin se retrouve par enchantement sur le domaine d'une école de magie. Sa vie bascule alors et il va découvrir un monde caché au sein du notre, cet ailleurs dont il a toujours rêvé. Il sera admis à Brakebills, l'école de magie; il y passe un certain temps, subit quelques rudes et moins rudes épreuves, se lie d'amitié et d'amour avant de découvrir que Fillory, son pays tant espéré existe bel et bien. Avec ses nouveaux amis magiciens il vivra balancé entre les deux mondes avant de vivre une sombre aventure et d'atteindre son rêve d'ailleurs.

Ce qui caractérise Quentin, et peut-être un peu certains de ces camarades, c'est son désenchantement : il va d'espérance en désillusion, blasé, jamais heureux de son sort mais courant sans cesse après un bonheur dont il ignore exactement ce qu'il est. Si à chaque découverte (le manuscrit donné par l'infirmière, Brakebills et la magie, Fillory, etc.) il commence par être euphorique, son émerveillement fait rapidement place à une déception sans limite; il ne trouve pas sa place en quelque monde que ce soit et semble attendre un miracle, quelque chose de transcendant qui ne vient pas. En substance, il ne se passe effectivement pas grand chose sur une bonne partie de l'ouvrage. Le lecteur commence à raisonner un peu comme le personnage : la magie, et alors? Des monstres, et alors? Je me suis sentie prise par l'intime du personnage, dans son désenchantement incessant, le voyant s'enfoncer dans le marasme gris et banal du quotidien, un peu plus à chaque déception. Pour  qu'enfin, au bout de quelques mois, une rédemption, il semble enfin trouver sa place.

J'ai vu dans cet ouvrage une vision originale du monde. L'auteur semble nous dire que malgré les déceptions, si l'on s'accroche à nos rêves, à cette part d'enfance et si on travaille suffisamment pour ça, même en croyant être au plus bas et avoir perdus ces rêves, ils finissent par se réaliser. Ce livre couleur d'ennui est comme un message d'espoir; la lumière, la couleur y surgit au tout derniers instants, alors que l'on s'attend à une nouvelle catastrophe.
C'est aussi un livre avec de l'humour et de nombreuses références à la littérature de Fantasy (Narnia, Harry Potter, etc.)

Pour conclure, je vous invite à visiter les sites internet de l'auteur : celui de l'école de magie de Brakebills et celui de Christopher Plover, l'auteur des Chroniques de Fillory... Quentin vous dirait "dommage que cette école et ces livres ne soient que virtuels"... mais qui sait ?

mercredi 24 novembre 2010

G comme Gudule






Le Gondolier des ténèbres : et autres contes de la peur de Gudule, illustré par Xavier Collette aux éditions [MiC-MaC] (2010)


Ce recueil de contes m'a tout d'abord attiré par son éditeur que je suis de près et que j'aime énormément et par ses auteurs. L'écriture de Gudule, alias Anne Dugüel, m'est plutôt familière : je crois que son roman La Bibliothécaire (voir le premier article de ce blog) est l'un des tout premiers à m'avoir marquée. Puis vint L'Amour en chaussettes, magnifique... bref, un auteur de jeunesse (mais pas que) que j'aime assez. Ensuite, Xavier Collette, l'illustrateur, que j'ai découvert avec Alice au Pays des Merveilles... ses illustrations superbes aux couleurs profondes me font proprement rêver. Elles appuient magnifiquement les textes mais comme toujours, on voudrait en voir toujours plus !

Et enfin, ce qui m'a également attiré c'est le titre du livre qui reflète toute l'ombre des histoires qu'il contient. Attention cependant certaines des histoires ne sont pas pour les petits froussards. Les textes bien que relativement courts sont plutôt efficaces, on se laisse surprendre par leur fin parfois abrupte à l'image des contes originaux et non de ceux, remaniés et édulcorés, de nos enfances. L'objet livre en lui-même est un grand album sombre, très agréable à tenir et doux au toucher.

Un magnifique album et qui sait, un cadeau de Noël ?


mardi 2 novembre 2010

P comme Pissenlit




Odette ou les tribulations d'une pigeonne de Lili Pissenlit aux éditions [MiC-MaC] (2009)

C'est l'histoire d'Odette, une pigeonne au grand coeur. Soignée par une petite fille, elle décide de rester pour un temps avec elle. Mais la petite Clara a décidé que Odette était un pigeon voyageur homosexuel. Elle lui confie donc la délicate tâche de porter du courrier à Mamie Pomme. La vieille dame est en pensionnat pour cause d'Alzheimer et Odette, qui accomplit sa mission de coursier à merveille, va se rendre compte de la souffrance de Clara et de sa grand-mère, due à la distance et à la maladie.

Le tout raconté par Odette elle-même, c'est un livre jeunesse plein d'un humour appuyé par les illustrations de Marie-Claire Roux, et plein de tendresse. Un petit roman assez simple mais à la formule plutôt efficace pour un sujet parfois délicat à aborder avec des enfants, au sein d'une famille. Un délice à découvrir par vous-même!

mercredi 27 octobre 2010

R comme Rice


L'Heure de l'ange de Anne Rice ....


Voici une œuvre toute fraîche de l'auteur aux vampires si connus! 

On peut dire que le héros, Lucky, est un tueur parfait, presque un fantôme : il est agile et très intelligent et passe d'une identité à l'autre sans aucun problème. Il tue ses victimes désignées à l'aide d'un poison indétectable; on le surnomme le tueur à l'aiguille. Mais il ne sait pas vraiment pour qui il travaille, il espère juste être du côté des "gentils". Il a ses petites habitudes un peu partout mais sa vie va être littéralement chamboulée lorsqu'il apprend que sa dernière mission se situe dans une suite d'immeuble qu'il fréquente assidûment. Après son forfait, survint un ange qui lui montre l'histoire de sa propre vie et finit par lui offrir une rédemption : se mettre au service de Dieu. "Lucky" sera alors envoyé dans une autre époque pour aider un couple de Juifs aux prises avec des Chrétiens...

Pas grand chose à dire sur cette œuvre. Lors de la première partie où "Lucky" se présente, on ne sait pas vraiment où il veut en venir. Puis il rencontre l'ange et on se demande où ça va le mener. Enfin, il effectue sa mission de rédemption et là encore on se demande comment cela va se terminer, s'il va réintégrer son époque ou rester dans le passé. Les lieux et les époques se sont un peu mêlés dans ma tête et il ne ressort pour moi pas grand chose de cette histoire. La lutte Chrétiens/Juifs se passe en Angleterre et à Paris pour l'essentiel; le sujet est intéressant mais un peu "posé-là".

Opinion mitigée donc sur cet ouvrage.


jeudi 30 septembre 2010

D comme Debois


Ash 1/2 : Anguis Seductor Hominum de François Debois (scénario) et Krystel (dessin et couleur), Soleil 2010.

Une couverture sombre dans les tons bruns tendant au vieux rose, représentant une jeune fille au visage de poupée asiatique... dentelles aux manches, croix autour du cou, cheveux bruns et peau pâle... et des yeux rouges. En première et dernière page, la jeune fille en noir et blanc, l'air farouche.

L'histoire commence avec Faust, un jeune et riche gentleman. Avec l'aide d'un moinillon et d'un robot, il retrouve un sanctuaire et en libère l'otage : Ash, une jeune fille qui aurait dormi là pendant des siècles, enfermée par l'Eglise. Ash : Anguis Seductor Hominum, "le serpent corrupteur des hommes"... elle ne sait plus vraiment qui elle est ni ce qu'elle a fait. Faust l'a libérée pour se servir d'elle : selon lui elle détiendrait le secret de l'éternité. Mais Ash va lui échapper et va d'abord trouver une bande de petits bandits qui deviendront ses amis et la feront placer comme servante dans un pensionnat de jeunes filles. Là Ash va découvrir ses pouvoirs et gagner petit à petit la confiance des pensionnaires. Grâce à tous ses amis, elle poursuit la quête de son identité...

Une belle BD dont j'attendrais impatiemment la suite. Les personnages nous rappellent les "ball joined doll" asiatiques, avec de grands yeux (ici.) Un dessins net et des couleurs flamboyantes (belles nuances de bleus, chevelure rouge...) Une histoire fantastique comme on les aime, mystérieuse et alléchante à souhait avec un peu de sang, un peu d'érotisme et un peu de religion. 48 pages délicieuses et une fin de premier tome magistrale.

lundi 13 septembre 2010

B comme Brasey




Les Loups de la pleine lune : carnet retrouvé dans un manoir en ruine de Edouard Brasey, Le Pré aux clercs (2005)

Cette histoire commence par une note de notaire à un sous-préfet qui désire disposer du domaine de Mortemare. Le notaire précise à son destinataire qu'il lui joint un dossier relatant des évènements étranges qui se seraient passés dans ce manoir; ce document compose l'histoire même de ce livre.
Il s'agit des mémoires de Raoul Folerrand, jeune viticulteur qui, se promenant puis s'égarant, tombe par hasard sur le domaine de Mortemare. Le lieu est peu accueillant. Cependant le jeune homme va rencontrer les trois uniques habitants des lieux : Joseph, un serviteur repoussant et muet, le baron, un être diminué et bougon et la baronne, à la beauté froide, irréelle et sans âge.
Raoul va se trouver piégé, malgré lui, dans une histoire rocambolesque où la lune et les loups semblent se lier pour tisser une toile de folie autour de leur victime. Une histoire en clair-obscur où personne n'est ce qu'il semble être.

Le livre est assez court et l'histoire est bien écrite. "On s'y croirait" pourrait-on dire, au bord de ce lac brumeux les soirs de pleine lune. Quelques croquis agrémentent l'histoire, sans nous montrer aucun des personnages, n'empiétant ainsi pas sur l'imaginaire du lecteur. Un livre plein de surprises où l'on ne fait que pressentir le danger mais où l'on se retrouve nez à nez avec lui au détour de la page.


dimanche 12 septembre 2010

Babelio : Challenge ABC Critiques

Me voilà lancée dans la nouveauté de Babelio, un challenge de lecture. Le principe? Faire une liste de 26 livres dont l'initiale de chaque nom d'auteur commence par une lettre de l'alphabet...C'est expliqué ICI !

Je ne vous donne pas ma liste, vous la découvrirez au fur et à mesure des critiques. Chaque article sera signalé par le logo suivant :

Voilà donc c'est parti !

(Vous trouverez un récapitulatif des livres concernés, au fur et à mesure de ma lecture) en cliquant sur l'onglet en haut de page, sous le titre.

jeudi 9 septembre 2010

Comment se débarrasser d'un vampire amoureux

Comment se débarrasser d'un vampire amoureux de Beth Fantaskey, éditions France Loisirs.

Il y a des moments où on ne lit pas... ou presque pas. Il y a des périodes où ce qu'on lit ne nous fait pas réagir. Et puis, un jour, on trouve un livre qui nous garde éveillé jusqu'au matin. C'est le cas de cette histoire qui surfe sur la vague de Twilight.
Feuilletant ce livre en librairie, je me disais qu'il n'avait pas l'air trop mal. Je tentais d'en lire les premières lignes... conquise dès les 3 premières pages j'emportais mon butin.
Certes ce n'est peut-être pas de la grande littérature et le titre est mauvais (l'original étant : Jessica's Guide to Dating on the Dark Side) mais la couverture est belle : une main féminine tenant une rose blanche vers le bas, tachées de sang et une main plus masculine retenant le poignet.  L'histoire est à l'inverse de ça : des détails parfois "mauvais" mais une très belle histoire, bien menée. Plus courte que Twilight mais pour moi, meilleure. Des personnages profonds et attachants...


Jessica est une adolescente américaine comme les autres (moins empotée que Bella Swan cependant)... ou presque. Son passé est plutôt trouble : adoptée et ramenée de Roumanie toute petite, elle n'aime pas ne serait-ce qu'y penser. Bref elle mène une vie banale dans la ferme de ses parents (végétaliens, un peu hippies...) Jusqu'au jour où, débarque au lycée, Lucius Vladescu, un jeune homme sombre et très étrange. La vie de Jessica va basculer quand elle apprendra que ses parents adoptifs connaissent ce Lucius, et qu'elle apprend qu'elle est une princesse vampire, promise au prince du clan adverse, Lucius lui-même.

Lucius est évidemment un personnage charismatique. Mais à l'inverse d'un Edward Cullen, simplement sympatoche, quelque chose chez lui est vraiment profond. L'auteur aime son personnage, et le rend réel : sa nature de vampire le rend tellement étrange que le lecteur (enfin pour ma part) ne devine pas ses intentions et au-delà de ça, est perturbé par cette nature de vampire. Vient un moment où on ne le suit plus du tout et on se laisse surprendre. Et ça, c'est délicieux.

Je ne vous raconte pas la fin, c'est vraiment succulent à découvrir... alors, bonne lecture.

mardi 7 septembre 2010

Une rentrée de lecture...

Et bien voilà, 2010 avance... j'ai peu lu et encore moins "blogger" cette année, j'espère que vous m'excuserez de cette absence.

Mais voilà la rentrée et une résolution pour moi de relancer ce blog. Je vais commencer par en changer un peu le design... Et vous raconter mes dernières lectures. J'espère que vous continuerez à me lire, vous qui restez dans le silence et l'anonymat de l'Internet.


Bonne lecture!!

jeudi 11 mars 2010

Alice au Pays des Merveilles

Alice au Pays des Merveilles d'après l'oeuvre de Lewis Carroll aux éditions Glénat;
adaptation de David Chauvel, dessin et couleur de Xavier Collette.


Surfant sur la vague de l'adaptation d'Alice au Pays des Merveilles par Tim Burton qui sort le 24 mars prochain au cinéma, cette BD est un petit bijou. L'histoire en elle-même est celle écrite par Lewis Carroll, et l'adaptation au format de la BD reflète toute la folie de l'œuvre.

L'objet en lui-même est magnifique; c'est ce qui m'a tout d'abord attiré sur le rayon de la librairie; son prix (15 euros un si bel ouvrage) reste égal au prix d'une BD. Un grand format sombre, dans les tons de verts et au centre, un halo de lumière jaune-orangé où l'on voit Alice tomber. Avec elle, une montre, des cartes à jouer et autour d'elle des horloges et miroirs. Le titre, au bas de la page, possède une typographie particulière et le A de Alice comporte le visage du Cheschire Cat.
Le dos de l'ouvrage est un médaillon composé de plusieurs écrans de montres, du visage du chat et de celui du chapelier. Au centre du médaillon, Alice à nouveau.

L'intérieur de la jaquette comporte la biographie succincte de Lewis Carroll et les médaillons des portraits dessinés des deux auteurs-adaptateurs. Enfin, sous la jaquette un petit trésor : un inquiétant Cheschire Cat, yeux rieurs et sourire aux dents acérées.

Le reste de la BD est dans ces tons verts sombres de la couverture. A découvrir par soi-même donc je ne vous en dit pas plus !

mardi 26 janvier 2010

Dreamworld

Dreamworld de Sire Cédric aux éditions Le Pré aux Clercs.


Dreamworld est un recueil de nouvelles fantastiques publié en octobre 2007 par les éditions Nuit d'Avril, et republié en 2009 aux éditions Le Pré aux Clercs. La couverture de cette dernière édition est sombre à souhait, rouge et noire, sang et ombre. Le recueil se compose de 9 nouvelles.


Cross-road
Un homme nous dit sa rencontre étrange, lorsqu'il était enfant, avec un camarade qui peut voir ce que les adultes ne peuvent plus voir, le monde de l'au-delà et de fantasy. Une nuit, il va le suivre mais alors que l'étrange garçon passe "de l'autre côté", lui reviendra. Devenu adulte, il reviendra dans son village d'enfance et passera lui aussi de l'autre côté.

Cauchemars
Un enfant matérialise les rêves et les cauchemars des autres êtres vivants de son entourage, après quoi ceux-ci meurent.

Requiem
Rencontre entre l'ange noir des suicidés et une jeune femme suicidée. Celle-ci ressemble énormément à sa sœur dont l'ange était tombé amoureux... elle va tuer l'ange pour venger sa famille. Sexe, sang et violence.

Muse
Une histoire un peu à la Burton. Une jeune femme qui s'adore mais qui a de fortes tendances maso. Elle va avoir une liaison adultère avec un jeune poète tourmenté. Sexe, sang et violence.

Babylone
Une jeune femme sur son lit de mort va faire l'expérience de rencontrer un dieu Babylonien et va habiter pour un temps sa cité merveilleuse et avoir une liaison éphémère avec lui.

Elfenblut
L'histoire d'une chasseuse d'Elfes qui se découvre elle-même Elfe. Une drôle d'histoire où les Elfes ont des airs de vampires.

Conscience
Un adolescent en coma profond croit avoir tué sa mère et réussi sa vie. Il ne fait que rêver.

Visionnaires
Deux jumeaux, né un jour d'éclipse, ont le dont de Vision de l'avenir et des choses qui appartiennent aux mondes des rêves. La nuit de l'éclipse de lune, ils vont livrer une bataille aux monstres sortis de l'autre monde.

Sangdragon
Un photographe scientifique va suivre, par amour, une fille très excentrique, auteur à succès qui poursuit des recherches sur les mythes et légendes. Leur recherche aboutira et la jeune femme va se sacrifier pour faire renaître le dragon.


Joli recueil de fantastique, gothique et donc un peu à part. Les quelques nouvelles incluant des scènes de sexe sont un peu trop violentes à mon goût et peuvent choquer. C'est dommage car l'ensemble n'est pas affreux, bien que je ne crierais pas au chef-d'oeuvre.