lundi 16 novembre 2009

Un Roman français

Un Roman français de Frédéric Beigbeder chez Grasset.

Voilà quelques années, j'ai lu L'Amour dure trois ans et un peu plus tard, L'Egoïste romantique. C'était des lectures par "curiosité", parce qu'on parlait beaucoup de Beigbeder. Mon souvenir est flou mais peut-être aussi en avait-on parlé en cours et je voulais comprendre ce qu'on en disait. Je n'ai pas trouvé cette lecture enrichissante. L'auteur, par le biais de ses personnages principaux, avec qui il avait trop de ressemblance pour qu'ils ne soient pas des doubles de lui-même, m'avait paru un gamin snob et capricieux, une sorte d'adulescent jet-setteur... quelqu'un de plutôt anthipathique, mysogyne et profiteur. C'est du moins l'impression qu'il m'en reste.

Et voilà la rentrée littéraire et je me dis "tiens, je pourrais retenter de lire un Beigbeder"... oui mais, la couverture est triste, le titre guère attrayant. Et puis, il reçoit le prix Renaudot et partout dans la presse et l'audiovisuel, on entend la critique dire qu'il y a une évolution. Je prends donc le prétexte de ce prix reçu et me lance dans la lecture d'Un Roman français.

Deux nuits d'insomnies plus tard ( mais là l'auteur n'y est pour rien), je referme cet ouvrage; une lecture si rapide, ça me plais bien. Un c'est que le livre m'a plu; deux c'est qu'il est plutôt court car je ne lis pas vraiment rapidement; trois une agréable sensation que "tout a été dit", il n'y a rien à ajouter à ce texte. Donc, "Oh! Surprise!" Enfin du vrai... non pas que les autres livres ne soient pas vrais... celui-ci est aussi classé dans les romans (?)... mais je veux dire, enfin, ça sonne vrai.

Dans Un Roman français, Beigbeder nous raconte son arrestation dans un quartier chic pour consommation de drogue et comment son enfermement en garde-à-vue l'a fait réfléchir sur sa vie. Comme une claque, lui qui dit ne pas avoir de souvenir d'enfance va, petit à petit, en retrouver une multitude. Une enfance au goût de vent de liberté, pour lui qui est à présent prisonnier. Il nous trace un portrait pudique de sa famille où l'on sent cependant l'attachement plus que l'émoi : enfant d'une famille socialement aisée mais qui connaît les déboires humains de toutes vies : les joies simples de l'enfance au milieu des cousins, tantes, etc., les émois des premières amours, la vie de famille qui doucement se décompose puis se recompose au fil des évènements et des époques. L'histoire d'un homme ordinaire, conditionné par l'histoire de sa famille et son éducation, un homme qui jusqu'à la quarantaine a refusé de grandir... et puis devenu père à son tour, finit par grandir.




A voir aussi : Thé ou Café avec F. Beigbeder (émission du 19 septembre)

lundi 2 novembre 2009

1 an, 11 mois et quelques jours

Voilà, Imperceptible passage du temps a 1 an et 11 mois.


C'est 52 articles, plus de 7780 visites pour plus de 2989 visiteurs et 2 membres qui suivent le blog régulièrement (merci!!)

C'est aussi 3 ouvrages reçus par l'opération Masse critique de Babelio, plus de 28 articles sur des livres divers et variés...


Il n'y a que les commentaires qui manquent un peu... syoupliais :-) Je vous rappel qu'il y a un "livre d'or" comme ça, vous pourrez au moins faire un petit coucou!!