mercredi 22 avril 2009

Le Vampire de Ropraz

Le Vampire de Ropraz de Jacques Chessex chez Grasset

En 1903 à Ropraz, dans le Haut-Jorat vaudois, la fille du juge de paix meurt à vingt ans d'une méningite. Un matin, on trouve le couvercle du cercueil soulevé, le corps de la virginale Rosa profané, les membres en partie dévorés. Horreur. Stupéfaction des villages alentour, retour des superstitions, hantise du vampirisme, chacun épiant l'autre au cœur de l'hiver. Puis, à Carrouge et à Ferlens, deux autres profanations sont commises. Il faut désormais un coupable. Ce sera le nommé Favez, un garçon de ferme aux yeux rougis, qu'on a surpris à l'étable. Condamné, emprisonné, soumis à la psychiatrie, on perd sa trace en 1915.

Ce livre, relativement court, part d'un fait réel. On y trouve une ambiance plus dans le genre policière que réellement fantastique, si ce n'est la peur des habitants face à cette menace, à cette soif de sang si hors-normes. Cet ouvrage n'est pas un indispensable mais donne aux passionnés de vampires, une autre vision du mythe à la fois plus cruelle là où Dracula a quelque chose de romantique et à la fois plus réelle et donc effrayante.